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REPRISE SUR LES CHANTIERS EN MESURANT LES PRÉCAUTIONS (SOCANIN PRÔNE LA SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS)

REPRISE SUR LES CHANTIERS EN MESURANT LES PRÉCAUTIONS (SOCANIN PRÔNE LA SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS)

REPRISE SUR LES CHANTIERS EN MESURANT LES PRÉCAUTIONS – SOCANIN PRÔNE LA SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS

Le printemps représente une période cruciale dans le domaine de la construction résidentielle.

Les chantiers sont habituellement en pleine effervescence et les travailleurs sont à <pied d’œuvre> pour s’assurer de terminer la construction d’une résidence ou d’un projet immobilier dans les délais prévus au contrat.

Les promoteurs sont assurément aux aguets et s’assurent que les travaux respectent les coûts et les échéances.

Toutefois, le printemps 2020 a pris une toute autre allure en raison de la pandémie qui a frappé l’humanité.

LES RISQUES DU MÉTIER

Les travailleurs de la construction sont confrontés, presque quotidiennement, à des situations qui peuvent mettre leur santé et/ou leur vie en péril.

Plusieurs statistiques, au Québec, révèlent cette triste réalité.

En 2017, 16 travailleurs sont décédés à la suite d’un accident de travail et 47 autres d’une maladie liée à leur métier.

En 2018, sur les chantiers de construction, il y a eu 711 chutes causant des blessures dont 13 qui ont entraîné le décès du travailleur.

En vertu de la Loi sur la santé et la sécurité du travail, les employeurs ont l’obligation de protéger les travailleurs et ces derniers ont aussi un rôle important à jouer. Il y a eu dans les dernières décennies des progrès énormes et des changements d’attitude.

Toutefois, la discussion autour de la sécurité n’est pas toujours facile. Les employés insistent sur leur sûreté alors que les entrepreneurs et promoteurs parleront des coûts reliés à cet aspect.

LE NOUVEAU PÉRIL : LA COVID-19

Dans son évaluation de la situation actuelle le gouvernement du Québec a décidé de permettre le retour aux activités sur les chantiers de construction (le 20 avril) principalement dans le domaine résidentiel.

Ce retour partiel ne se fera pas dans des conditions auxquelles nous sommes habitués.

Sans doute que la CNESST s’assurera que les règles de base établies par la «Santé publique du Québec» soient respectées : entre autre la distanciation physique et le lavage des mains.

La conséquence première de l’application de ces règles sera le ralentissement des travaux et donc d’une probable augmentation des coûts.

Qui de l’entrepreneur ou du promoteur subira le « manque à gagner », qui affectera la rentabilité du projet, pour assurer la sécurité des travailleurs sur les chantiers?

Une pandémie de cette envergure n’étant pas prévisible (la dernière remonte à 1918) une clause spécifique à cet effet n’apparaît pas dans les contrats liant le promoteur et l’entrepreneur. Il est d’usage d’avoir un texte qui d’écrit qu’en cas de « force majeure » un principe d’ouverture de négociation prévaut.

De plus, si on est couvert, les compagnies d’assurance n’accepteraient pas d’offrir une telle couverture sans y inclure une franchise «excessive » ajoutée à une prime déjà fort élevée.

NÉGOCIER LA SANTÉ DU TRAVAILLEUR

Alors, qui de l’entrepreneur ou du promoteur devra absorber les coûts additionnels, en raison du ralentissement sur les chantiers, par l’application des règles de base en temps de pandémie?

Le promoteur voudra sans doute «s’en laver les mains» et l’entrepreneur garder une «distanciation» de cette dépense inattendue.

L’un et l’autre tenteront de réduire l’impact financier de cette nouvelle façon de faire en étirant au maximum les règles imposées par la «Santé publique du Québec» et ce, potentiellement, au détriment du travailleur coincé dans cette guerre administrative.

Dans le cas d’un projet public la discussion sera moins intense et le gouvernement <ramassera> la facture pour ensuite la refiler aux payeurs de taxes.

Toutefois, dans le cas d’un projet privé le promoteur se retrouvera sans doute avec cet imprévu dans son budget. Sa seule option sera de demander au gouvernement de lui offrir un remboursement pris d’un programme d’aide.

Sinon, il devra attribuer cette dépense à un nouveau poste de dépense, soit « covidien ». Ceci affectera, bien sûr, le retour sur l’investissement.

LE REMÈDE DE SOCANIN

Il n’y a rien de plus important que la santé en temps de paix comme en temps de guerre. Le combat que livre l’humanité à cette pandémie n’est pas encore terminé.

Si le gouvernement a permis la réouverture des chantiers ce n’est pas pour exposer plus de personnes au virus mais bien pour relancer l’économie. Un exercice d’équilibre délicat entre les dommages directs ou collatéraux soit; des morts directement causés par la COVID19 ou des décès provoqués par une économie vacillante (suicides, violence, crimes)

Les promoteurs et entrepreneurs se doivent de respecter les travailleurs qui sont retournés sur le terrain et prendre la situation très au sérieux.

L’assurance que ces travailleurs soient dans un environnement sécuritaire et respectueux des nouvelles normes de santé est primordiale.

La pilule financière est peut-être difficile à avaler mais aucune autre option ne doit être envisagée.

L’utilisation de gestionnaires de projet expérience, qui ont l’habitude de voir au-delà des silos, qui ont la capacité de discernement et d’équité sera un atout dans les années à venir.

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